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6 août 2015

Festival d'avant la pluie 2015 : le Programme





   MJC L'Escale d'Aubagne


Les Aires Saint-Michel
170 Chemin Saint Michel, 13400 Aubagne
04 42 18 17 17


Samedi 12/09/ 15h30 "Yaya" E. Corman

Samedi 12/09/ 15h30     "Yaya" E. Corman





Samedi 12/09 18h "Mr Mallaussène au théâtre"

 
Samedi 12/0 9 / 18h
"Mr Mallaussène au théâtre" Daniel Pennac par la Compagnie Illusoire Jardin 
http://www.visio3d.com/video/malaussene/
 
19 personnages, 1 acteur Un spectacle drôle, tragique, émouvant... fou ! Fou comme l'est l'univers de Pennac, aux personnages si familiers, si fragiles.

Que les lecteurs de Daniel Pennac se réjouissent, le romancier a eu envie de théâtre. Et voilà Benjamin Malaussène qui prend chair et convoque tour à tour sur la scène de son théâtre intérieur les personnages de sa tribu et de Belleville (Jérémy, Le Petit, C'Est Un Ange, La reine Zabo, Verdun, Julius...).
Daniel Pennac a choisi d'écrire " Monsieur Malaussène au théâtre " pour un acteur seul interprétant 19 personnages... et un chien.
C'est en fait une adaptation des 4 premiers romans de la " saga Malaussène " : " Au bonheur des ogres ", " La fée Carabine ", " La petite marchande de prose " et " Monsieur Malaussène " dans laquelle l'auteur nous invite à ses réflexions sur les thèmes récurrents de ces romans dans un style tout aussi jubilatoire mais cette fois plus nerveux, plus incisif, répondant aux prérogatives du genre.
Cette pièce n'est pas, bien sûr, le résumé de ces quatre romans.

L'auteur se sert de leurs intrigues pour présenter les personnages et les faire vivre autour de l'idée principale de la pièce : les neuf mois d'odyssée d'un foetus pas comme les autres, les réflexions coupables - forcément " coupables " ! - de son futur père, Benjamin Malaussène, bouc émissaire de profession et responsable de tribu qui plus est !
Il est tout à fait possible, bien entendu, de suivre cette épopée sans avoir lu auparavant les romans dont elle s'inspire. L'histoire s'appréhende alors de façon linéaire et l'on se laisse emporter par un tourbillon, ne sachant pas toujours si l'on est encore spectateur ou si, tout à coup, on fait partie intégrante du décor, de cette histoire qui parle de nous plus qu'à nous.
Si l'on a lu les romans précédemment cités, on replacera tel un puzzle les événements de la pièce dans leur contexte initial.

Là encore, Daniel Pennac réussit à donner à ses lecteurs, et maintenant à ses spectateurs, le choix du positionnement, refusant de les installer trop confortablement dans leur fauteuil, les surprenant, les prenant à parti, les faisant passer par des émotions contradictoires, les prenant comme toujours au piège de leur jugement - la complexité des êtres n'admettant pas le caractère définitif du jugement - organisant avec eux le sentiment qu'ils garderont de ce spectacle.


Auteur : Daniel Pennac
Artistes : Philippe Reyné
Metteur en scène : Nadine Jadin-Pouilly

Samedi 12 /09 20h30 "Richard III n'aura pas lieu" de M Visniec par la Cie Asse du coin

SAMEDI 12 septembre 20h30

"Richard III n'aura pas lieu"  de M Visniec par la Cie lL'Asse du coin













Dimanche 13/09 15h "Le bar du zénith" , création du tThéâtre Corail

 DIMANCHE 13 septembre 15h


Le bar du Zénith de Michel Volpès par le Théâtre Corail (13)


Mise en scène : Jean-Claude Frimbaud
Lumières : Daniel Gibaru Décors et musiques : Patrick Baron Graphisme : Guy Berrin
Avec : Mari- Jo Baron, Alain Barthélémy , Nymphe Berrin, Lucien Bloise, Daniel Dinian , Yvette Favier, Maïté Le Royer, Sabine Masson, Patricia Renou, Jannick Vidal, Lysiane Volpès , Michel Volpès


 Extraits de vidéo r&éalisés lors du spectacle en Avignon:
http://theatre.corail.free.fr/article.php3?id_article=127

 

H52023w
Dans les années 50 le bistrot de quartier est comme une seconde maison. On s'y retrouve pour parler des malheurs du monde et de son voisin. Le bar est un petit pays avec ses coutumes et ses usages. Qu'est-ce qui pousse Lison, jeune parisienne, à s'intéresser aux habitués d'un café-restaurant marseillais?

Il est vrai qu'avant même d'y pénétrer elle n'est pas tout à fait une inconnue, sa famille y a des liens depuis longtemps. Lison, avec sa fraîche détermination, cherche un père qu'elle n'a jamais connu et voudrait comprendre les mystères de sa naissance. Elle sent confusément que la réponse est entre ces quatre murs... Avec elle nous allons partager les battements d'une journée au bar du Zénith qui est aussi l'occasion d'une évocation de cette époque.

Le Théâtre Corail (13)
Le théâtre CORAIL existe depuis plus de 35 ans. Notre troupe basée à Marseille a exploré dès ses débuts de nombreux types de théâtre, du classique (Molière , Goldoni Tchékov...) en passant par des montages de textes d'écrivains (Borges, Camus, Ch.Cros...) et des auteurs contemporains ( Pinter, Buzzati, Grumberg...) piste explorée depuis quelques années avec notamment des créations (Milovanoff, A.Farge Obadia...)
Nous avons aussi participé à de nombreuses lectures publiques, courts métrages vidéo... Notre démarche, qui s'est toujours voulue curieuse, est aussi collective et tache de privilégier l'expression d'un groupe

Dimanche 13/09 à 18h "Comme en 14" Dany Laurent par la Cie Mnémosyne

 DIMANCHE 13 septembre "Comme en 14 " 18h 



Comme en 14

Dany Laurent.

Mise en scène Elisabeth Véruni
Dans les rôles de
Marguerite  Nicole Matias
Suzy Elisabeth Véruni
Louise Agnes Frezal
La comtesse Mireille Cohen

Une pièce empreinte de menus plaisirs qui, quand les temps se font troubles et l'âme humaine sombre, deviennent de purs instants de bonheur.

Résumé
 1917, la "sale guerre" fait rage sur le front des tranchées où, chaque jour, les poilus tombent.  A la veille de Noël, près de Douaumont, « Comme en 14  »Nous plonge dans l’atmosphère d’un hôpital désuet où se retrouvent quatre femmes qui font face, courageusement. Alors, elles agissent , elles luttent, elles s’amusent de tout, avec la certitude, sans cesse ébranlée, que bientôt les orages passeront et que tout repartira.. Parce que demain sera beau et que tout repartira …comme en 14 !… .  Mais sans la Guerre !

une Comédie où la tragédie de la guerre est soufflée par l’émancipation de ces femmes
qui relèvent la tête pendant que les hommes la perdent sur le front.